Winnipeg SUN.com

tres intéressant

Winnipeg-aborigène || Une démoulure de "3x3 inc" [montage néo-cheap inclus]


Récemment, les Sharks ont connu une magnifique séquence de neuf victoires de suite et, pourtant, personne n'en a étrangement démoulé un cake. Toutefois, l'exploit n'en demeure pas moins banal pour autant, ma gang de « j'm'en sacre bin tant que mon équipe roule ». En tout cas, chers insensibles que vous êtes, sachez que malgré les embuches, malgré la perte de Jacob Josefson et malgré les problèmes de clavier de leur Directeur Général, tout porte à croire que cette équipe pourra enfin faire partie des grandes favorites en prévision des prochaines séries. Est-ce que c'est un soulagement pour San Jose? Oh que oui, la digestion de la population se porte beaucoup plus à ravir, puisqu'en début de saison, et ce jusqu'à tout récemment, ladite formation n'allait nul part. Bien, en fait, oui elle allait quelque part, mais bon, c'était vers les bas-fonds et mettons que ce n'était pas vraiment là où on les voyait terminer leur course. Une chose est sûre, le GM Yvon-Junior Desgroseilliers n'aura pas fait beaucoup de changements d'effectifs, lui qui aura eu le mérite de jongler et d'opérer du gros coaching 101 avec les moyens qu'il avait en sa possession. On le sait, gagner au FHL n'est pas qu'une simple question d'avoir un team bien nantie en terme de talent brut, c'est aussi et surtout une question de symbiose dans les trios. Bon, c'est certain que les problèmes d'alcool de leur vieux gardien sèche, Evgeni Nabokov, n'a certes pas aidé la situation, mais son séjour à la maison Jean Lapointe fut un grand succès qu'on raconte. Maintenant, le russe a l'air d'un gardien numéro un à nouveau et le reste du banc de requins semble bel et bien avoir retrouvé l’instinct du tueur.


À Vancouver, ce fut une saison digne d'une promenade en montagne russe; voire le genre qu'on fait après avoir mangé du Junk. Ark ! Bref, ce fut une saison frustrante pour Pierre Lescarbeau, car celui-ci a fait des gros changements en cours de route pour s'assurer d'amener son équipe en séries. Toutefois, les pommes pourrîtes ont continué leur pestilence sur le reste du noyau, et ce, même avec la venue de gros leader tel Marc Stall et Luke Schenn, entres autres. Il faut dire qu'à Vancouver, tout comme à Edmonton, les gardiens ont réellement chié May Day toute la saison durant. En effet, Semeon Varlamov a déployé des performances désastreuses du début à la fin. Pour tout dire, il fut réellement difficile à gouverner, lui qui a connu à peu près une seule bonne performance sur quatre ou cinq chiures de mouette. Anyway, Pierre Lescarbeau nous a avoué lors d'un entretien téléphonique qu'il était difficile de rester positif en ce moment, mais des stratégies afin de créer cette fameuse symbiose tant recherchée dans les trios venaient de voir le jour. À ce sujet, Matt Pistilli et Niklas Kronwall pourraient être utilisés sur le premier trio. Bon, il est un peu tard me direz-vous? Bah, pas tant que ça car, dans l'Ouest, sachez que tout est toujours possible, eh oui, et ce jusqu'à la dernière équipe du classement. Que voulez-vous, la médiocrité chronique de l'Ouest a ses avantages qu'on vous dit.

À Dallas, est-ce que le GM là-bas s'ennuie de sa mère? Bah, probablement, qu'est-ce qu'on en sait (?), et puis, ce n'est pas de nos affaires dans le fond. Toutefois, une chose qu'on peut affirmer sans craindre de se faire mettre un doigt dans l'œil, c'est que les fans, à Dallas, ceux-là mêmes qui payent pour aller voir les matchs, s'ennuient à mourir de Phil Scharek. On s'en souvient, ce Scharek a quitté l'organisation du Texas après un bref séjour fructueux, tout cela pour ensuite aller faire tourner des pingouins sur son nez dans la ville de Pittsburgh. Depuis son départ, la formation semble enculée au pied de la rampe plus que jamais et les fans sont en beaux fusils - être en beaux fusils au Texas ce n'est pas nécessairement qu'une simple façon de parler. On a tenté quelques stratégies à Dallas pour calmer le jeu : hot dog à 1$, une soirée amenez votre chien, mais rien n'y fait, c'est carrément le substratum là-bas et les fans sont en beau joualvert.

À Chicago (voire Chi-caca), les Blackhawks (voire les Black Cox) connaissent une saison de misère, eux qui vont indubitablement terminer leur simili-course au neuvième ou dixième rang de l'Ouest cette année. Pour tout dire, cette formation va fort probablement rater les séries d'après saison, elle "qui qui qui", qui une chance qu'elle n'évolue pas dans l'association de l'Est tabouère! Dans le fond? Ces déboires sont-ils si étonnant que ça? Pas vraiment, car en fait, selon les experts de la ligue - ceux qui ont un minimum de logique dans leur restant de cocologies -, (ceux-là donc) eh bien, ils savent que c'est exactement là où l'équipe devrait être. Pour tout dire, c'est spécialement dans le fond de cale que l'équipe aurait dû être l'an dernier aussi, mais hostie (!), une saison miracle les attendait en raison de plusieurs facteurs hors du commun. Une chose est sûre, cela ramène ce bon vieux débat, celui des détracteurs qui disent que ce championnat des Hawks est probablement le pire "upset" de la dernière décennies-FHL et qui veulent d'ailleurs apposer un astérisque à côté de ladite conquête des Hawks, dans le livre des records bien sûr, tellement tout cela est une bien mauvaise blague crissement mal comptée.

Chicago 7e !!

Laff PREZ a écrit:

Chicago 7e !!

Dans l'Ouest !!!

hahaha mais sur papier avec 11 joueur de 80 et plus et ca c plus que winnipeg en passant! devrait faire les playoff mon beau et le upset de l'an passé c pas la coupe au hawks c la participation des jets en serie la pire equipe de l'histoire fhl a avoir fait les playoffs!

For the people of love !

Hahaga meme moi je reouve ca drole!!!

Haha bel article boufon!

steve(Chicago) a écrit:

Hahaha! C'est le truc le plus drôle que j'ai lu de toute ma vie, incluant mes vies antérieurs!!!

Ah bin maudit hostie, tant mieux !

En autant que tu sais que j'rigole gros temps avec mon attitude de franc-mitrailleur.

Tsé, c'est juste pour le show, ça fait de quoi à dire !! Lâche pas mon champion* ! (ha!)

hahaha*

ouais les fans sont tellement en criss qu'ils risquent d'avoir la tête du GM !

Winnipeg-aborigène || Une démoulure de "3x3 inc" [montage néo-cheap inclus]


Inspirés de ces belles paroles de Pierre Lalonde : "À Winnipeg les nuits sont longues, je te l'avais bien dit", cette fameuse chanson pop-populaire des années tranquilles, les Jets continuent de se battre fermement afin de s'assurer que cette chanson dit vrai. M'enfin, cette chanson dit juste, ça oui, mais elle s'applique dorénavant aux équipes qui viennent jouer dans la ville de Winnipeg. De toute façon, à Winnipeg, on préfère de loin la version métal de cette balade, car oui, elle fut reprise et surtout refaite par le groupe "gore metal" : The Cannibal Corpse! Cette version « brasse-la-cabane » hurle à tout rompre un refrain remodelé à la saveur du groupe; refrain qui enchante les fans : "At Winnipeg I will scare de shit out of you, I told you so, you fucking piece of fuck!".

Bon, il est vrai que cette violence verbale peut paraitre un brin hostile pour le commun des chastes, mais pour les gens de Winnipeg, des anciens apaches ou aborigènes de génération en génération pour la plupart – leurs ancêtres ont tout de même vécu cette fructueuse période où l'on payait sa poche de blé au moyen de scalpes –, la mélodie a donc tout pour plaire. Aucun doute là-dessus, car cette chanson se marie à merveille avec le style des Jets, eux qui peuvent se montrer d'une excessif brusquerie à l'occasion. Bref, la vie a singulièrement permuté dans cette ville, la morosité et la honte ont fait place à une fierté hors du commun. Auparavant, les gens là-bas renfermaient l'estime de leurs valeurs et de leurs coutumes bien profondément enfoncé dans leur sphincter, mais l'arrivée de Charlie Phaneuf à la barre des Jets aura eu pour effet de changer tout cela, de renverser la vapeur et, depuis, les villageois sont fiers d'être ce qu'ils sont. Selon Phaneuf, c'est simple, pourquoi combattre le vice alors que c'est un engagement perdu d'avance, surtout quand on peut l'épouser et en faire notre compagnon de route? Cette façon de se conduire ne fait pas l'unanimité dans le reste du pays ça va de soi, mais une chose est sûre, si les nuits sont longues maintenant à Winnipeg, ce n'est plus exactement parce qu'il n'y a plus rien à foutre, mais bel et bien parce que vous avez probablement trop consommé de ce combo amphétamine-Viagra et que l'envie de vous accoupler avec la femelle des collines est trop grande. Pour tout dire, comme l'explique si bien le nouveau slogan sur le panneau à l'entrée de la ville : "Ça dort mal en maudit quand on est bandé bin raide", les nuits peuvent effectivement être très longues à Winnipeg, ou très courtes, du genre : quoi, déjà le soleil?


À Raleigh, les fans de la grande tornade de la Caroline qu'était Phil Scharek refont leurs vies tranquillement. Il faut l'avouer, l'après Phil Scharek fut difficile en simonac. Il est vrai que la situation était passablement critique lorsque le controversé personnage fut limogé de son poste, mais, ensuite, les cyber-DG qui virent en place ont tellement foutu le bordel dans cette si belle stabilité offerte par l'ancien, qu'on a cru à la faillite à un certain point. Au moins, après tout ce chaos, on a eu la veine de confier cette tâche, celle de remettre de l'ordre dans tout ce merdier, à un bon gars, soit Francis Boisvert. On va se le dire, remettre le tout en ordre était comparable à essayer de satisfaire deux « nasty twins » au moyen d'une semi-molle digne d'une soirée trop arrosée, voir que c'était impossible ou presque. Francis Boisvert a donc dû agir un peu comme doit le faire Steamatic après un cataclysme naturel et il a donc remis à neuf pour un nouveau départ. Il a aussi rebâti les fondations de l'équipe, une grosse job de bras tout de même. Ce gars bien motivé aura subséquemment réussi à monter un club assez compétitif avec seulement 48 millions de masse salariale. À vrai dire, il pourra attaquer, et ce tel un chacal en manque de gibier, le fameux marché des joueurs autonomes (tout cela durant la prochaine entre-saison). En effet, des noms tels Mikko Koivu et Josh Georges risquent fort bien de demander le gros prix et, avouons-le, la Caroline en aura les moyens. Bref, tout porte à croire que l'organisation pourra redevenir respectable aussitôt que dès la saison prochaine, alors sortez les "attaboy" de circonstances et les tapes sportives sur les fesses en guise d'encouragement, car le gars en aura besoin tout de même.


À Tampa Bay, je pense qu'on a prouvé amplement que de gagner sans plusieurs vétérans est une tâche plus ardue qu'on pense. N'est-ce pas? Le gros hic, c'est que cette tendance à vouloir paqueter un club exclusivement avec des jeunes ne semble être garant de rien. Oh! Ne faites pas vos Saint-Thomas, vous voyez bien que cette équipe à Tampa est bourrée de talent, mais, pourtant, rien y fait diantre! À vrai dire, les Boltz déçoivent malgré la présence de gros canons et de ressource-talent quasi-inépuisable. Bon, oui elle fera peut-être les séries d'après-saison, mais ce se fera sur le cul (si ça se fait) qu'on vous dit. En tout cas, on est loin de la coupe aux lèvres, comme dirait l'autre. Dans le même ordre d'idées, si vous pensez que les Canadiens de Montréal sont sur le point de gagner cette dite prochaine cyber-coupe, eh bien, sachez que c'est (peut-être) plutôt le contraire, car le manque de vieux guerriers expérimentés pourrait faire très mal lors des rondes avancées. M'enfin, pour l'instant, seul le diable se doute de la suite des événements, car Dieu de toute façon, n'a crissement pas le temps de s'en occuper.


À Pittsburgh, malgré qu'une vente de feu a eu lieu, malgré le fait que les gardiens en place soient extrêmement loin du statut qu'avait Marc-André Fleury, eh bien, malgré tout, oui, on peut dire que l'équipe se porte réellement à ravir. La clé de ce succès? Facile, le fait d'avoir quatre trios équilibrés et dangereux, au profit de seulement deux trios hyper-boostés. Ce n'est pas rien, car tout cela, à mon humble avis, rend une équipe beaucoup plus constante. Du coup, vous pouvez même conquérir avec un jeune gardien, ou deux vieux gardiens numéros deux, en fonction. C'est vrai, la plupart des génies remplissent leurs masses salariales avec des vedettes, voire des vedettes qui remplissent les deux premiers trios de leurs formations. Toutefois, ensuite, il ne reste tout simplement plus rien à apposer sur les trios numéro trois et quatre. Bref, à Winnipeg tout comme à Pittsburgh, on semble croire que c'est avec des troisièmes et quatrièmes trios biens nantis que des miracles peuvent se réaliser, et non l'inverse. Ce n'est pas fou du tout, car parfois l'écart entre le talent des joueurs qui composent les deux premiers trios est difficile à combattre, mais pour avoir le dessus sur des troisièmes trios et des quatrièmes trios, ça c'est carrément du tout cuit en général. Prenez Vancouver par exemple, cette équipe a mis le paquet afin d'ajouter énormément de talent sur la première et deuxième salve, mais ensuite, autant en défensive qu'à l'attaque, c'est plutôt le vide. À l'inverse, les Blue Jackets constituent un bon exemple de réussite avec la stratégie du partage. Vous voyez, en plaçant l'énergique Ryan Callahan sur le premier trio, cela a ainsi permis au coach d'assembler un troisième trio composé de Joe Thornton, Jordan Eberle et Ryan Nugent-Hopkins. Du gros stock!

Le Front page est magistrale !!!

Hourrraaa enfin un article sur les caness

Mes hommage mon cher bouffon ! Ma foie le front page est grandiose! Chapeau

Jamais rien de trop beau pour la classe ouvrière !

Avec la girls squad de la caroline je comprend pourquoi mes joueurs sont intimidés de jouer contre les Hurricanes!

Winnipeg-aborigène || Une démoulure de "3x3 inc" [montage néo-cheap inclus]

Il y a de ces mystères dans la vie qui nous font vigoureusement s’interroger au sujet de cette suspicieuse conspiration mondial. N'est-elle pas réellement l'œuvre d'une puissance démoniaque servant à un éventuel retour pour l'un de ces Antéchrist ; voire un de ces démons listés dans le fameux « Becket » des religions? Un peu lourd comme entrée de jeu me direz-vous, c'est vrai.

N'ayez craintes, certaines pertinences plus légères me viennent en tête, genre : pourquoi est-ce si drôle de voir deux octogénaires se morigéner aux poings? Pourquoi n'y-a-t-il pas de vitamine C, D et E dans la cigarette, tsé (?), au lieu d'y foutre du cyanure pis d'autres poisons? Pourquoi le groupe Supertram est radiodiffusé à CHOM? Pourquoi les Jets de Winnipeg connaissent autant de succès malgré qu’Evgeni Artyukhin et Brooks Orpik évoluent sur la première unité? La vie est une pute, je sais.

Ouin, c'est vrai que cet intense questionnement pourrait déclencher un simili-anévrisme cervical dans ton restant de tête – la matière grise brulée par les rayonnements cathodiques émis par ton écran d’ordinateur, ou d’Ipod, ou de cellulaire (du genre même en marchant je suis sur Facebook, oh!) –, alors je m'arrête là.

M'enfin, à l'inverse, il y a de ces exactitudes dans la vie : que le ciel est bleu, que nous allons tous mourir un moment donné, surtout si l'on se nomme Abraham ou Lufiticus, que les femmes ont des secrets et que l'intensité n'avait jamais été autant exploité par une équipe dans la RSHL.

Compte tenu du n'importe quoi qui précède, que ce passe-t-il avec l’apothéose inexplicable des Jets, au fond? Est-ce un mauvais cauchemar, une vapeur ou un « bad trip » offert par ce bon vieux FHL? Ou est-ce réellement la conclusion d'un plan à part des autres que personne ou presque n'avait vu venir comme lorsque Sandy et Katrina ont frappé sur les États-Unis? Oh Jean-Maurice, bonne question!

Une chose est sûr, l'équipe vient de bafouer solidement deux monstres, dont les Penguins de Pittsburgh, en quatre matchs, puis les Flyers de Philadelphie en cinq autres petits matchs. Tout tombe drôlement en place on dirait bien. Chaque pièce du casse-tête a son utilité présentement. Que ce soit les deux défenseurs Brook Orpik et Anton Volchenkov, deux défenseurs chèrement payé, ou les attaquants Evgeni Artyukhin et Shane Doan, que personne ne voulait dans son club, l'affaire roule comme sur des patins à glace qu'on vous dit. Voici pour vous les résumés des deux séries précédentes que les Jets viennent de connaitre.

En point de presse, on a defendu nos gardiens et dit qu'ils n'y était pour rien.
L'élimination des flyers vien en quelque sorte appaisser les critiques et finalement
on s'est faite sortir par l'équipe qui a sorti les flyers en 5.... ca passe mieux

76 ou 83 ov n'a rien changer.... ils nous on faite payer le prix par pieds carré,
alors on n'a d'autre choix que souhaiter bonne chance à price carey.

Winnipeg-aborigène || Une démoulure de "3x3 inc" [montage néo-cheap inclus]


Voilà les Johny-Moe (Jean-Maurice), c'est fait, les foutus Jets sont champions de la RSHL. C'est évidemment du gros simonac de stock. Mais oh ! Est-ce que gagner la coupe change le monde? Écoutez chers ennemis, ou amis s’il en reste, on est tout de même très loin de Loto-Max puis assez loin d'un tirage moitié-moitié de camping, c’est sûr... Toutefois, cette fierté bien sentie ferait des jaloux près des métros Papineau et/ou Beaudry qu'on vous dit. Bref, c'est forcément une bonne question (ça va changer la tendance ?) et Charlie Phaneuf, directeur général des Jets de Winnipeg, a bien voulu discuter avec le Winnipeg Sun – alors que pour une des rares fois de sa vie, l'individu était calme et serein, certes, mais surtout à jeun. Donc, à ce sujet chaud, voici un résumé de ce qu'il avait à nous articuler concernant ce long parcours incroyable ; une façon de faire qui a bousculé fastueusement l'équilibre de la ligue :

« C'est sûr que c'est un grand soulagement que de voir ce en quoi vous croyez, envers et contre tous, devenir réalité. Soyons franc, j'aimais tellement l'équipe mise en place que gagne ou perd : j'aurais été heureux pareil. Vous voyez, notre façon de fabriquer était différente des autres DG, mais nous avions du bonheur en dedans, puis nous étions persuadés que ce genre d'équipe réussirait fortement à passer au travers de ces maudits impondérables de séries. C'est exactement ça le principe, en fait, construire un club qui pourra lui-même combattre ses propres baisses de régime. L'an passé, lorsque nous avons fait un grand ménage, nous ne savions pas encore vers quelle voie nous progresserions et tout ce que nous possédions dans notre collection de certitudes, à ce moment-là, c'est que nous avions envie d'un nouveau départ. »

« Ensuite, nous avons obtenu Mike Komisarek et Evgeni Artyukhin au ballotage, puis tout est devenu limpide, une vision est apparue, tout cela pour aboutir en un plan que nous avons besogné pièce par pièce. Les premiers changements furent d'aller chercher des Brooks Orpik, Shane Doan et Anton Volchenkov. Mettons que les premières briques de la fondation étaient aussi tordues que la faucille soviétique et aussi dures que le marteau qui l’accompagne. Ensuite, nous sommes outrepassés en mode chien fou et aguerri de volcan ; voire encore plus sérieux qu’un pape avec des ajouts tels : Wayne Simmonds, Kyle Beach et Jacob Josefson. Dès que nous avons eu la conviction que nous cheminerions assez longtemps lors de l’éventuelle danse des séries, que nous étions équipés pour veiller tard, Joni Pitkanen et Mark Fistric furent ajouté, ainsi que Cody Almond, JF Jacques et Spencer Machacek. En d’autres mots, le substratum fut atteint, car cette bande qui ne fait pas dans la dentelle (sauf dans la couchette) allait connaitre un dénouement sans précédent, avec un scénario digne des plus grands films de zombies à la Lucio Fulci.

Parallèlement, il ne faut pas oublier que le gardien Nicklas Backstrom fut signé sur le marché des joueurs autonomes dans le but d'aller loin en séries, tout cela en sacrifiant de la jeunesse (Calvin Pickard). D'ailleurs, d'autres jeunes ont quitté dans le processus : Devante Smith-Pelley, Cody Beach, John Ramage et Ryan Strome entre autres.

C'est tout de même drôle, pendant que certains exécutaient des pieds et des mains pour amener plus de talent brut dans leurs formations, nous, nous étions à la recherche d'un autre élément. Bref, est-ce que nous sommes fiers de notre œuvre? Oh que oui, attaboy pis toute! Est-ce que nous serons aussi compétitifs l'an prochain? You bet that right bro! Et vous savez pourquoi on en est autant certain? Parce qu'on est dû pour perdre ! »

Quel fin ! Ah ! Je cherchais cette phrase et on l'a eu en plein den yeule en fin d'article ! Du gros stock manitobain !

J'ai bouclé la boucle comme dirait c'te Yvon Pedneault sale du Christ !

Winnipeg-aborigène || Une démoulure de "3x3 inc" [montage néo-cheap inclus]


Quel est le cauchemar du directeur général des Jets présentement? Bah oui merde, avec le rêve de conquérir une cyber-coupe Stanley qui est maintenant devenu réalité, l'affaire est loin d'être comme une bouteille de Ketchup, c'est-à-dire : qu'il sort de quoi lorsqu'on lui tape dans l'cul. Eh non, ce n'est malheureusement pas aussi simple que ça. Bref, bien sûr qu'on voudra une deuxième coupe d'affilée à Winnipeg, on y prend goût assez vite merci : au succès. Être traité en reine du bal, c'est presqu'aussi vicelard que l'héroïne, mais gagner un second championnat de suite, cela ne se fait certainement pas juste en criant « lapin », ou en criant « intensité » ; voire que les planètes doivent être alignées en simonac.

En d'autres mots, la pente risque d'être abrupte en maudit, car les formations des autres villes attendront vos Jets d'un patin très très ferme, c'est évident. Ce cauchemar donc, n'est pas de tomber sur le fessier à travers un champ de pénis, non, quoi que assez « hard » merci, mais bel et bien de louper les séries lors de la saison sept.

Eh oui, les Jets devront combattre ce maudit astérisque, celui-là même qui a sévit chez les Hawks de Chicago en cette saison de misère numéro six. Pour tout dire, une non-participation aux prochaines séries engendrerait une tôlée de négatif aux dépens de vos foutus Jets et, en réalité, tout le monde n'attend que ça, soit : [prendre un air d'étudiant-manifestant digne du printemps érable] : « La chute des Jets! La chute des Jets! La chute des Jets! »

Donc, la question qui me brule les lèvres, autre que « pourquoi j'ai fait un cunnilingus à cette pas-propre? », c'est : est-ce que les Jets continueront sur leur lancée « d'André pis Aline » (adrénaline), ou vont-ils s'affaisser tel le cul de vos mères après votre accouchement du mauvais bord? Bonne question Jean-Maurice (comme d'habitude), mais c'est que la pertinence t'envahie lorsque tu es à jeun...

Dans un autre ordre de bombage de torse gratis, sachez que Charlie Phaneuf fut l'un des grands gagnants de cette dernière course folle aux agents libres de la cuvée « entre-saison 7 ». Eh oui, c'était tout un défi qui se dressait devant Phaneuf, lui qui venait de remporter la cyber-coupe Stanley avec pas moins de six joueurs sans contrat garanti pour la saison suivante. Tsé, la plupart des gens auraient liquidé la marchandise, quitte à faire une vente de feu et d'obtenir le maximum pour le minimum, mais pas Phaneuf, non, il a cru en son produit et il est allé jusqu'au bout avec. Prend des notes mon petit compulsif du trade, la patience est ton amie parfois.

Également, le plus beau de cette histoire Waltdisnesque, ou Wes Cravenesque (pour les victimes), c'est que durant ce marché des agents libres en question, Charlie Phaneuf aura donc réussit l'exploit de ramener tout ce « plus ou moins » beau monde avec les Jets. Eh oui, toute la bande de ce merveilleux muscle notoire est de retour : Clowe, Artyukhin, Orpik, Stortini et j'en passe!

Or, si ce n'est pas du gros stock ça, qu'on me foute un parapluie dans le cul et qu'on l'ouvre, tout en me faisant chanter du France D'Amour. Écoutez, avec le succès de la saison passée et les mêmes éléments en place, on a bien hâte, dans le giron des apaches de Winnipeg surtout, de voir à quel rang le prochain « Power Ranking » de Chicago placera vos foutus Jets, eux qui sont bel et bien dû pour en perdre une ou douze, forcément.

Haha mes hommages boufon en chef! Et pour sequi est des trades oui jai un plan OK haah :p jrigole ! Mais bon its over for me ma masse est correct mon equipe est correct jai de la profondeur pour 3 anneret je vise la coupe d'ici la! Cette saison on va tenter de faire les série puis après bahh on verra !

Une chose est sûre, je prépare le terrain, car les hostilités entre les Devils et les Jets risquent d'atteindre le fuckin paroxysme lors de la saison 7, et ce, GARANTI!